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Ica Icarette IIA (498/1)
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Propriété de Renaud Laemmli. Photo(s) de Renaud Laemmli et texte de Renaud Laemmli. Dernière modification le 2015-12-22 par Michel Rochevalier.

Fabriqué ou assemblé en Allemagne de (Circa) 1924 à (Antérieur à) 1926.
Rareté en France : Peu courant (dans les vide-greniers non spécialisés)
N° inventaire : 6170

Fiche technique complète

Chronologie des appareils Ica 

Ica AG (International Camera Aktien Gesellschaft) a été créée en 1909 par le regroupement des entreprises Huttig, Krugener, Wuensche et Carl Zeiss Palmos, auquelles s'est jointe Zulauf en 1911.

Plusieurs années ont été nécessaires pour finaliser cette fusion, au cours desquelles la production s'est appuyée sur celle de chacun des fondateurs. De cette période, on retrouve quelques modèles originaux mais aussi et souvent des copies venant de l'une ou l'autre marque précédente portant le nom Ica, parfois même non répertoriées dans un catalogue de cette marque et sans numéro de code.

C'est à partir de 1912 que la situation est stabilisée et que les différents modèles d'appareils suivent une certaine cohérence, jusqu'en 1926, date de la fin d'Ica, qui sera absorbée, avec d'autres, au sein de Zeiss Ikon.

En 1912 et pour s'y retrouver, les foldings Ica simples (non stéréo) peuvent être répartis en deux groupes.
Le premier groupe comprend les Icarette. Avant-guerre, seuls existent ceux au format 6 x 6, sur du film 117 en 6 poses ; les autres viendront après 1918.
Le second regroupe les autres foldings et inclut, en partant du plus simple, les modèles Halloh, Lloyd et Nixe. A ceux-là s'ajoutent deux Lloyd-Cupido, le 540, de 1910 à 1915, et le 560, de 1922 à 1925. Le mot Cupido indique que l'ouverture de l'abattant met en batterie automatiquement l'appareil.

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La détermination du nom de cet appareil est des plus simples : "Icarette" est embossé dans le cuir du dos. Par contre savoir quel modèle parmi la pléthore proposée par Ica au fil des ans a demandé un peu de temps... La réponse est venue d'un catalogue de la marque daté de 1925 et présentant un appareil identique à l'objectif et la poignée près: il est proposé cette année avec un choix d'objectifs dont le plus proche de celui montré ici est un Ica Extrarapid Aplanat Helios. On peut supposer que l'objectif Baldour a pu être proposé sur un catalogue d'une autre année, 1923 ou plus vraisemblablement en 1924 en fonction du numéro de série (J.46340). En 1922 la référence 498/1 n'existe pas, et en 1926 la société ICA fusionne de nouveau avec Ernemann, Goerz et Contessa-Nettel pour former Zeiss Ikon.

On retrouve le même appareil, vendu sous le nom d'Icarette IIA, référence 498 chez Omnium Photo en 1925-26, et l'illustration ne comporte pas de poignée comme celui-ci. Par ailleurs, un catalogue Photo-Plaît de la même année nous propose le 498/1 avec poignée ! On pourrait alors supposer que la référence 498 correspondait au modèle sans poignée et 498/1 avec... sauf qu'à partir de 1927, Omnium Photo emploie bien la référence 498/1 pour l'Icarette IIA... sans poignée !

Ce même appareil, doté d'une poignée ou non selon les distributeurs, se retrouvera encore avec ces mêmes références sous la marque Zeiss Ikon.

Il était présenté comme un appareil "de dame", ou encore "junior" (mais à cette époque, les dames n'étaient-elles pas d'éternelles mineures ?), en tout cas un modèle simplifié de l'Icarette II : pas de décentrement ni de viseur sportif, et surtout un choix d' objectifs et d'obturateurs moins performants. La liste va de l'Ica Periscop Alpha ouvrant à 11 au Novar Anastigmat f:6,8, montés sur obturateurs Ica Automat modèle IX (instantané et pose) ou modèle X (1/25 à 1/100, B et T).
A l'ouverture, la mise en batterie n'est bien sûr pas automatique : il faut tirer le bloc avant jusqu'à un repère gravé sur une plaquette d'ivoroïde, correspondant à la distance de prise de vue : 2, 4, 8 et infini, sans doute en mètres. Un crantage facilite l'arrêt en face de chaque repère. L'appareil peut être fixé sur un pied pour des prises de vues soit à l'horizontale, soit à la verticale, grâce à deux écrous au pas du congrès : un sous l'abattant, l'autre sur le côté. Le viseur, de type "brillant", possède une particularité : un petit cercle gravé sur chaque face de la lentille supérieure permet de centrer son regard, les deux cercles apparaissant décalés si l'on n'est pas dans l'axe.
L'ouverture du dos se fait en pressant de part et d'autre les deux boutons striés visibles dans le haut, tout en tirant vers l'arrière. Le dos se déboîte alors totalement.
Curieusement, le poids indiqué dans le catalogue de 1925 est moindre que celui mesuré ici. Pourtant la poignée devrait rajouter quelques grammes, mais on constate que les différents catalogues, avec ou sans poignée, utilisent les mêmes dimensions et poids, qui sont souvent fournis et optimisés par le constructeur... à moins que le poids des ans ne soit réel ?

Ica Icarette IIA



Ica Icarette IIA



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20,00 euros
Finira le 13-05-2024 à 12:40:41